Le Festival Poussière du MondeEspace culturel nomade La yourte, c'est la culture du mouvement, l'univers y est tout entier retranché et symboliquement libéré. Son centre est le point précis de l'espace où communiquent les mondes.Un peu d’histoireTina et Michel Perret-­GentilL’association Pannalal s’est constituée dans un premier temps autour du fameux théâtre itinérant de marionnettes « Pannalal's Puppets », théâtre créé au Rajasthan en Inde par Tina et Michel Perret‐Gentil en 1973. En trente sept ans de carrière, Tina et Michel ont joué dans des lieux mythiques tels que le joyau Teatro Bibiena de Mantova, et aussi dans des villages ruraux Rroma, en Roumanie. Partout la rencontre fut possible, mais dans la sérénité et l'intimité de l'espace offert par la yourte, la rencontre devient échange. En 2001, le théâtre Pannalal's Puppets a acquis des yourtes grâce au soutien de la Loterie Romande et a pu alors commencer son nouveau projet : proposer des événements dans des yourtes. Le premier spectacle fut « Les Mystères de Noël ", présenté dans le parc du Musée d'Ethnographie de Genève. Lors des représentations, les artistes invités ont exprimé le plaisir qu'ils avaient à jouer dans cet univers intime et magique. De nombreux spectateurs ont également fait part de leur désir de voir un tel lieu devenir permanent. Le FestivalLe Festival Poussière du Monde « un espace culturel nomade ». Deux grandes yourtes réunies ont donné un grand espace original pouvant accueillir un public aussi large que possible. Le choix des yourtes a été maintenu, afin de promouvoir une relation public-artistes de qualité. Nous souhaitons offrir à un maximum d’artistes venus de tous horizons la possibilité de vivre cette expérience. Nous proposons divers spectacles : des concerts, des marionnettes, des contes, de la danse, des rencontres, des ateliers et des stages. Chaque édition est un pur moment de bonheur et de magie… « Venez que l’on fasse connaissance Rendons le mal aisé le malaisé Aimons et tachons d’être aimé Ce monde n’appartient à personne » Yunus Emré (Derviche)
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Festival Poussière du Monde
Présentation
Festival Poussière du Monde
Le Festival Poussière du MondeEspace culturel nomade La yourte, c'est la culture du mouvement, l'univers y est tout entier retranché et symboliquement libéré. Son centre est le point précis de l'espace où communiquent les mondes.Un peu d’histoireTina et Michel Perret-­GentilL’association Pannalal s’est constituée dans un premier temps autour du fameux théâtre itinérant de marionnettes « Pannalal's Puppets », théâtre créé au Rajasthan en Inde par Tina et Michel Perret‐Gentil en 1973. En trente sept ans de carrière, Tina et Michel ont joué dans des lieux mythiques tels que le joyau Teatro Bibiena de Mantova, et aussi dans des villages ruraux Rroma, en Roumanie. Partout la rencontre fut possible, mais dans la sérénité et l'intimité de l'espace offert par la yourte, la rencontre devient échange. En 2001, le théâtre Pannalal's Puppets a acquis des yourtes grâce au soutien de la Loterie Romande et a pu alors commencer son nouveau projet : proposer des événements dans des yourtes. Le premier spectacle fut « Les Mystères de Noël ", présenté dans le parc du Musée d'Ethnographie de Genève. Lors des représentations, les artistes invités ont exprimé le plaisir qu'ils avaient à jouer dans cet univers intime et magique. De nombreux spectateurs ont également fait part de leur désir de voir un tel lieu devenir permanent. Le FestivalLe Festival Poussière du Monde « un espace culturel nomade ». Deux grandes yourtes réunies ont donné un grand espace original pouvant accueillir un public aussi large que possible. Le choix des yourtes a été maintenu, afin de promouvoir une relation public-artistes de qualité. Nous souhaitons offrir à un maximum d’artistes venus de tous horizons la possibilité de vivre cette expérience. Nous proposons divers spectacles : des concerts, des marionnettes, des contes, de la danse, des rencontres, des ateliers et des stages. Chaque édition est un pur moment de bonheur et de magie… « Venez que l’on fasse connaissance Rendons le mal aisé le malaisé Aimons et tachons d’être aimé Ce monde n’appartient à personne » Yunus Emré (Derviche)
Le Festival Poussière du MondeEspace culturel nomade La yourte, c'est la culture du mouvement, l'univers y est tout entier retranché et symboliquement libéré. Son centre est le point précis de l'espace où communiquent les mondes.Un peu d’histoireTina et Michel Perret-­GentilL’association Pannalal s’est constituée dans un premier temps autour du fameux théâtre itinérant de marionnettes « Pannalal's Puppets », théâtre créé au Rajasthan en Inde par Tina et Michel Perret‐Gentil en 1973. En trente sept ans de carrière, Tina et Michel ont joué dans des lieux mythiques tels que le joyau Teatro Bibiena de Mantova, et aussi dans des villages ruraux Rroma, en Roumanie. Partout la rencontre fut possible, mais dans la sérénité et l'intimité de l'espace offert par la yourte, la rencontre devient échange. En 2001, le théâtre Pannalal's Puppets a acquis des yourtes grâce au soutien de la Loterie Romande et a pu alors commencer son nouveau projet : proposer des événements dans des yourtes. Le premier spectacle fut « Les Mystères de Noël ", présenté dans le parc du Musée d'Ethnographie de Genève. Lors des représentations, les artistes invités ont exprimé le plaisir qu'ils avaient à jouer dans cet univers intime et magique. De nombreux spectateurs ont également fait part de leur désir de voir un tel lieu devenir permanent. Le FestivalLe Festival Poussière du Monde « un espace culturel nomade ». Deux grandes yourtes réunies ont donné un grand espace original pouvant accueillir un public aussi large que possible. Le choix des yourtes a été maintenu, afin de promouvoir une relation public-artistes de qualité. Nous souhaitons offrir à un maximum d’artistes venus de tous horizons la possibilité de vivre cette expérience. Nous proposons divers spectacles : des concerts, des marionnettes, des contes, de la danse, des rencontres, des ateliers et des stages. Chaque édition est un pur moment de bonheur et de magie… « Venez que l’on fasse connaissance Rendons le mal aisé le malaisé Aimons et tachons d’être aimé Ce monde n’appartient à personne » Yunus Emré (Derviche)
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Le Festival Poussière du MondeEspace culturel nomadeLa yourte, c'est la culture du mouvement, l'univers y est tout entier retranché et symboliquement libéré. Son centre est le point précis de l'espace où communiquent les mondes.Un peu d’histoireTina et Michel Perret-­GentilL’association Pannalal s’est constituée dans un premier temps autour du fameux théâtre itinérant de marionnettes « Pannalal's Puppets », théâtre créé au Rajasthan en Inde par Tina et Michel Perret‐Gentil en 1973. En trente sept ans de carrière, Tina et Michel ont joué dans des lieux mythiques tels que le joyau Teatro Bibiena de Mantova, et aussi dans des villages ruraux Rroma, en Roumanie. Partout la rencontre fut possible, mais dans la sérénité et l'intimité de l'espace offert par la yourte, la rencontre devient échange. En 2001, le théâtre Pannalal's Puppets a acquis des yourtes grâce au soutien de la Loterie Romande et a pu alors commencer son nouveau projet : proposer des événements dans des yourtes. Le premier spectacle fut « Les Mystères de Noël ", présenté dans le parc du Musée d'Ethnographie de Genève. Lors des représentations, les artistes invités ont exprimé le plaisir qu'ils avaient à jouer dans cet univers intime et magique. De nombreux spectateurs ont également fait part de leur désir de voir un tel lieu devenir permanent. Le FestivalLe Festival Poussière du Monde « un espace culturel nomade ». Deux grandes yourtes réunies ont donné un grand espace original pouvant accueillir un public aussi large que possible. Le choix des yourtes a été maintenu, afin de promouvoir une relation public-artistes de qualité. Nous souhaitons offrir à un maximum d’artistes venus de tous horizons la possibilité de vivre cette expérience. Nous proposons divers spectacles : des concerts, des marionnettes, des contes, de la danse, des rencontres, des ateliers et des stages. Chaque édition est un pur moment de bonheur et de  magie… « Venez que l’on fasse connaissance Rendons le mal aisé le malaisé Aimons et tachons d’être aimé Ce monde n’appartient à personne » Yunus Emré (Derviche)
Infos pratiques
Adresse : Parc Bernasconi, Route du Grand-Lancy 81212 Lancy - SuisseTram 15 (Lancy-Mairie) Parking P+R Etoile, Mairie du Grand-Lancy.
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Avec le soutien de la Loterie Romande, de la ville de Lancy, des communes de Plan-les-Ouates et Vernier, des hôtels Ibis Budget et des Ateliers d’ethnomusicologie.
Réservations :
 Places limitées, réservations dès le 20 avril 2019 au 022 / 300 00 04
 ou par mail : puppets@pannalal.ch Prix des places :
 Tarif des spectacles du soir :
– Tarif normal : 25.- 
– Membres de l'association / membres ADEM / AVS / AI / chômeurs / étudiants : 20.- Prix des spectacles familles :– Adultes 15.- / Enfants 10.-
 Restauration :
Ma Cuisine Indienne - Dès 19h Devenez membre,
soutenez l’Association Pannalal !
Adhésion dès 30.-fr. CCP 17-247694-5 – 1219 Aïre.
Plan d'accès - Google Maps
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 Places limitées,  réservations dès le 20 avril 2019 au 022 / 300 00 04
 ou par mail : puppets@pannalal.ch Prix des places :
 Tarif des spectacles du soir :
– Tarif normal : 25.- 
– Membres de l'association / membres ADEM / AVS / AI / chômeurs / étudiants : 20.- Prix des spectacles familles :– Adultes 15.- / Enfants 10.-
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Adresse : Parc Bernasconi, Route du Grand-Lancy 81212 Lancy - SuisseTram 15 (Lancy-Mairie) Parking P+R Etoile,  Mairie du Grand-Lancy.
Adresse : Parc Bernasconi, Route du Grand-Lancy 8 - 1212 Lancy - SuisseTram 15 (Lancy-Mairie) Parking P+R Etoile, Mairie du Grand-Lancy.
Réservations :
 Places limitées, réservations dès le 20 avril 2019 au 022 / 300 00 04
 ou par mail : puppets@pannalal.ch Prix des places :
 Tarif des spectacles du soir :
– Tarif normal : 25.- 
– Membres de l'association / membres ADEM / AVS / AI / chômeurs / étudiants : 20.- Prix des spectacles familles :– Adultes 15.- / Enfants 10.-
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Adhésion dès 30.-fr. – CCP 17-247694-5 – 1219 Aïre.
Photos
Vidéos
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Presse
Les Pannalal’s Puppets Théâtre de Marionnettes
puppets@pannalal.ch
Les 7 Corbeaux
Contact
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Il était une fois un père qui avait sept fils et toujours pas de fille.. Le conte se termine toujours bien. Le bien l'emporte toujours sur le mal. La lutte entre ces deux polarités est le drame intérieur que vit chaque être humain. L'enfant le vit inconsciemment, et même s'il s'identifie toujours avec le héros, il sait aussi inconsciemment qu'il porte l'ogre ou le dragon en lui. On comprend alors le réconfort et la joie qu'il éprouve en sentant qu'au fond de lui se trouve une arme dorée qui peut tenir en échec les forces du mal. Représenter des contes ne se fait pas sans problèmes et le véritable ami du conte ne peut pas toujours être satisfait par tout ce qui est offert sous le sceau de l'ancienneté. Je pense là à certaines mises en scène fort répandues, qui prennent la matière du conte comme prétexte pour rehausser tel spectacle- un large public se laissera ouvertement gagner et, satisfait, il peut une fois congédié, rentrer à la maison, une cassette à la main. Tra, tra, trallala... C'est d'une manière totalement différente que Tina et Michel traitent le sujet. Ils abordent le conte des "Sept corbeaux" avec honnêteté et avec le respect qui lui est dû. Le conte est présenté de telle manière que l'on perçoive quelle secrète intensité, quelle force de l'âme se cache en la matière. Un conteur réveille des images endormies. Ces images sont totalement personnelles et sont découvertes comme sa propre profondeur spirituelle. Quand le conte est représenté, c'est la que se pose la question: à savoir d'une part la représentation en elle-même, et de l'autre le déploiement de notre propre monde imagé. Ces deux concepts ne s'opposent-ils pas? Je n'ai pas de réponse définitive. Je sais pourtant avec certitude que j'aime me laisser ravir dans un monde tel celui proposé par les Perret-Gentil; plein de douce beauté, principalement accentué par les couleurs. Les lieux sont indiqués par des signes, les toutes petites marionnettes sont maintenues stylisées jusque dans l'expression et le mouvement... Ernst Gärtner, dans "Figura", Revue des marionnettistes suisse
"Parade équestre" inspirée de la Danse des Kacchi Ghodi, jeu traditionnel du Rajasthan. L'atelier se déroule généralement sur 3 jours (3x 2h30) et se conclu par la présentation d'un spectacle ou d'une parade. Les enfants sont invités à participer activement à la préparation du spectacle qui est accompagné de musique des Balkans avec Tina Perret-Gentil à l'accordéon et Michel Perret-Gentil au tamburitza. Idéalement, l'atelier est prévu pour 9 enfants, âgés entre 8 et 10 ans. Le matériel est mis à la disposition des enfants par les Pannalal's Puppets. Ce spectacle a été présenté au Festival International de théâtres pour enfants de Subotica 2002 (Prix spécial du jury) et au festival international « Spectaculo interresse », Ostrava 2003.
Kathputli du Rajasthan Spectacles de marionnettes à fils (Kathputli) accompagné de musique traditionnelle. La légende dit que les Kathputli sont des êtres célestes envoyés sur terre par les dieux pour divertir les hommes. Etrange et prenante mythologie Une estrade un paravent, deux mains - parfois quatre - au - dessus du paravent. Noir. Projecteurs au ras du sol. Moment de suspense et la danse commence. Amenée par une musique qui réveille tous les vieux mythes. Entre en scène les personnages, ils vivent aux bouts des fils, réellement. Sorte d’accord ésotérique entre les mains créatrices qui planent hors du néant et ces poupées auxquelles on a insufflé la vie du merveilleux. Un merveilleux sortit intacte d’un foisonnement de légendes étranges, les épopées du Ramayana et du Mahabharata, ces saga de l’Inde, libérées par la féerie des Kathputli, ces “êtres célestes envoyés sur terre par les dieux pour divertir les hommes”. Il y a la danseuse arachnéenne et cosmique chorégraphie qui exprime l’essence de la danse, c’est à dire le rêve de tout danseur d’être enfin libéré de la pesanteur. Le charmeur charme un inénarrable serpent convulsif. Et la force du Mal, Kali, prend la forme d’un personnage double, d’un coté jeune fille délicieuse pour conquérir le pauvre soupirant, et de l’autre, hop! démon, allégorique de la réalité… Tout cela dit, vécu, engendré par les mains terriblement habiles de Michel et Tina Perret-Gentil, qui ont appris en Inde même, au Rajasthan la technique de ces marionnettes. Ils ont aussi fabriqué ces extraordinaires poupées aux costumes de lumière. Et nous ont fait découvrir toute cette mythologie. Les enfants sont partis dans un grand voyage intérieur. Les adultes aussi...
Potins et petits propos par Michel Perret-Gentil
Pannalal's Puppets
Un voyage intérieur Mon expérience avec les marionnettes a débuté comme un départ en voyage. Le voyageur, je ne parle pas du touriste, choisit un certain moyen de transport, un certain but cela n'a pas vraiment grande importance. Ce qui lui importe surtout, c'est l'état de voyageur. Mon moyen ? Ce sont les marionnettes. Le but ? Difficile à dire ; comment le définir ? Comme l'horizon, il me fuit sans cesse. L’état ? C'est l'état de poète. Poète ! On pourrait voir là une certaine vanité. Pas dans le sens où je l’entends : Comme pour le voyageur, cet état n'est pas défini par la distance parcourue. Il naît de l'acte de partir. Il ne s'agit donc pas d'être reconnu comme tel, mais d'être. C'est-à-dire, de vivre cet état. Un choix de vie Avant d'avoir quelque chose à exprimer, il faut ressentir. Et ce ressenti peut conduire à un bouleversement intérieur, à une réévaluation des valeurs : être ou ne pas être, that is... Etre «quelqu’un» ou soi-même ? Conforme ou chercheur ? Solvable ou traîne-savates ? Au-dessus de tout soupçon ou soi-disant poète ? Au fond de soi, on se sent interpellé : -Non, pas par-là ! Viens par ici ! On entend cet appel sans connaître sa nature. On se fait bien une idée du par-là, mais on ignore tout du par ici. On suit le guide saris savoir où il nous conduira, alors on s'aperçoit que l'on est parti. Le guide n'est pas bavard. La plupart du temps il est loin devant et la petite lumière de sa lanterne disparaît souvent à l'horizon. Le désert de Gobi On se retrouve seul, on s'interroge. Il fait nuit noire. Où suis-je ? On interroge ceux qui sont passés par-là : Ramuz: -Au milieu de la nuit, étendu sur le dos, je me demande ce que c'est la vie et je vois que je ne sais pas, mais ce que je vois aussi, c'est qu'il est royal d'être en vie. Royal. J’écris le mot, et je ne sais pas ce qu'il veut dire. Je n'écris même pas le mot, il est venu de lui-même sous ma plume.. Rilke: -Au fond le seul courage qui nous est demandé est de faire face à l'étrange, au merveilleux, à l'inexplicable que nous rencontrons... Comment oublier ces mythes antiques (ces contes) que l'on trouve au début de l'histoire de tous les peuples : Les images de ces dragons qui, à la minute suprême, se changent en princesse ? Tous les dragons de notre vie sont peut-être ces princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. - Vincent van Gogh: .11 y avait un homme qui un jour entra dans une église et demanda : est-il possible que mon zèle m'ait trompé, que j'aie emprunté la mauvaise route et que je m'y sois mai pris, hélas ! Si j'étais débarrassé de cette incertitude et si je pouvais avoir la ferme conviction que je finirai par vaincre et réussir. Et une voix lui répondit alors : et si tu en avais la certitude, que ferais-tu alors ?... fais donc comme si tu étais certain, et tu ne seras pas confondu. - L’homme alors continua son chemin. Non plus incroyant mais croyant et se remit à l'ouvrage. - Excusez-moi si je m'étends sur le voyage, mais si on demande à un voyageur de raconter, il serait déçu de parler seulement de son vélo et de laisser de côté le désert de Gobi, même s'il s'exprime dans une revue spécialisée -Le Mountain Bike- par exemple. Heureusement, on ne pédale pas toujours dans le désert. Pour moi, les marionnettes sont le lien avec le monde qui donne un sens à une démarche solitaire. Les marionnettes vivent de rêves - le rêve de vivre les marionnettes. Entre elles et nous il se passe le plus merveilleux des échanges : nous leur donnons la vie et, en retour, elles nous donnent la possibilité de vivre. Elles font partie de notre vie et nous sommes une partie de leur vie. Certaines sont là depuis trente ans. Je nous revois à Udaipur, sculptant ces têtes de bois, maniant une machine à coudre des premiers âges, assemblant ces tissus aux couleurs vives, ajustant ces fils. Ou avec Pannalal, le maître, nous enseignant la manipulation (stop, ce mot ne convient pas), nous enseignant avec patience l'art de faire vivre les Kathputli. Aujourd'hui, en les regardant, on n'imaginerait pas que le temps a passé. Elles ne vieillissent pas. Elles attendent discrètement, toujours prêtes, que nos mains veuillent bien les saisir. Heureusement, l'attente n'est jamais très longue et, quand le spectacle commence, ce n'est pas uniquement nos mains qui agissent, le cœur lui aussi est bien présent. Au fil des années, d'autres spectacles sont nés. Des expériences diverses et des engagements différents : parfois saltimbanques, parfois interprètes et parfois... j'aimerais dire -images et paroles-. Saltimbanques  Tout au plaisir de s'amuser en amusant, plein de satisfaction d'être là, bien présent sur la scène (même si c'est à travers les marionnettes), comme le soleil dans le ciel. Quel volupté ! En écrivant volupté, je m'aperçois qu'elle est réservée à l'artiste. Car même si les spectateurs peuvent être comblés par la qualité du spectacle, ils ne peuvent pas devenir centre.  Interprètes  Vivant dans la peau des personnages (voir plus haut) exprimant leurs états d'âme, cherchant à faire ressentir aux spectateurs le drame qui se déroule sous leurs yeux.  Images et paroles  Tarkowski: -Comment peut-on prétendre éveiller l'âme ? Voilà le mystère de la création. -  Pour moi le conte a un caractère sacré. Puisé à la source d'une sagesse originelle, il apporte à l’âme une nourriture qui la touche au plus profond d'elle-même. Il ne devrait pas toucher le spectateur que dans ses sentiments superficiels ; d'ailleurs les personnages du conte sont dépourvus de l'élément psychologique, ils sont des types, des images. Le conte n'est pas moralisateur, il montre les aspects de la destinée humaine et les forces positives et négatives.  Il ne s'agit donc pas dans notre démarche d'utiliser un conte pour mettre en valeur un jeu de marionnettes, mais de mettre les marionnettes au service du conte.  Bien sûr. Il entre un élément personnel, mais le but est de faire vivre aux spectateurs les images liées au conte lui-même et non la représentation que nous en avons nous-mêmes. Pour cela il faut beaucoup de retenue, de simplicité et de force  Nous évitons la caricature et le sentimentalisme (bien que cela plaise aux enfants), le deuxième degré et l'ironie (bien que cela plaise aux adultes). Bref., nous n'insistons pas sur l'élément spectaculaire Que reste-t-il alors ?  Je pense qu'il reste l'essentiel : L’écoute et l'imagination. Le spectateur peut vivre intérieurement d'une façon active. Oh magie ! Qui n'a pas été ému par une chaussette ?  L’aspect technique des marionnettes ne m’intéresse plus vraiment. Par contre mon attention se porte sur le « pouvoir » de ces assemblages de différents matériaux qu’on nomme marionnettes. La question que je me suis posée est de savoir si la technique est l'élément important de ce pouvoir ? Pour moi non.  Un spectacle basé sur la technique et la virtuosité peut m'ennuyer. Les marionnettes ne vivent pas de technique, elles vivent de l'engagement et de l'imagination de 1’artiste et, c’est important, de l'engagement et de l'imagination du spectateur, sans quoi elles restent des bouts de chiffons et des pièces de bois.  Voici mes sentiments personnels, le reflet d'une expérience, le monde des marionnettes est vaste et vivant comme celui de la musique et chacun suit la voie qui lui semble bonne.
Photos : Jacqueline Meier
Spectacles
Auguste et Anatole
www.jacquelinemeier.com
Photos
Le Théâtre PANNALAL'S PUPPETS est né en 1973 à Udaipur en Inde. Nous avons étudié l'art des marionnettes traditionnelles du Rajasthan à l'institut BARTIYA LOK KALA MANDAL sous la direction de SHRI DEVI LAL SAMAR. Le Maître PANNA LAL nous enseigna et nous communiqua l'amour du théâtre de marionnettes. Les premières productions de la compagnie furent donc fortement marquées par une tradition orientale. Quelques années plus tard, la rencontre avec le montreur d'ombre IDA BAGUS GERIA de Bali donna une impulsion nouvelle à notre travail. En étudiant certaines pièces du répertoire traditionnel balinais, nous avons pris conscience des vertus et de l'utilité des contes. L'intérêt naissant, nous nous sommes naturellement tournés vers nos propres racines culturelles. L'image des contes, c'est l'Homme face aux mystères de la vie. Paysage où nous cheminons suivant tantôt les poètes, tantôt les philosophes. Adieu le repos, bonjour la vie. A ce jour, nous avons réalisé une vingtaine de spectacles. Différentes techniques de marionnettes sont utilisées et les animateurs, selon les spectacles présentés, sont acteurs, conteurs, saltimbanques ou musiciens dans leur engagement tout en restant marionnettistes dans la forme. Le répertoire se compose de créations et d'adaptations de contes, de romans ou de pièces de théâtre. Une part de la production est réservée aux adultes. Depuis 1982, la compagnie reçoit un soutien de la Ville et de l'Etat de Genève. A vocation itinérante, notre théâtre se déplace en Suisse et à l'étranger.
Danses Indiennes
Les insoumis du petit cirque Auguste est un clown de réputation internationale. Mais un soir, fatigué de présenter tous les jours son numéro, il quitte le chapiteau en pleine représentation. Avec l'âne Anatole, Louise la girafe, Martin l'ours et le chien Théo, il part à l'aventure. Tous refusent désormais de se soumettre aux ordre du directeur, de rire et de pleurer sur commande. Chacun va gagner sa vie selon ses propres possibilités jusqu'au moment où l'argent rassemblé permet d'acheter un nouveau chapiteau. C'est la création du "Cirque Avant-garde" pour enfants et poètes. ... Avec la pièce pour enfants "Auguste, Anatole & Co", les Pannalal's montrent ce que peut, être aussi, le théâtre de marionnettes. Comme l'a exprimé l'auteur viennois, Hans Weigel:" ... Le théâtre est en première ligne affaire des acteurs, ensuite des spectateurs et enfin l'affaire de la pièce..." Cela vaut particulièrement pour le spectacle de Tina et Michel Perret-Gentil. Leur histoire est simple, un rien, mais d'une force inouïe. L'événement vit à travers les symboles. Les différentes scènes sont suggérées par des images d'une grâce enfantine, et les mains des marionnettistes guident délicatement les marionnettes "jusqu'à la vie" alors, le spectateur a le sentiment de vivre un moment riche et durable... Trudi Bienz
Presse
Association PannalalChemin de la Verseuse 12 1219 Aïre Switzerland Tél:  +41(0)22 300 00 04
La cavalcade
Spectacles
Contact
Un choix de vie Avant d'avoir quelque chose à exprimer, il faut ressentir. Et ce ressenti peut conduire à un bouleversement intérieur, à une réévaluation des valeurs : être ou ne pas être, that is... Etre «quelqu’un» ou soi-même ? Conforme ou chercheur ? Solvable ou traîne-savates ? Au-dessus de tout soupçon ou soi-disant poète ? Au fond de soi, on se sent interpellé : -Non, pas par-là ! Viens par ici ! On entend cet appel sans connaître sa nature. On se fait bien une idée du par-là, mais on ignore tout du par ici. On suit le guide saris savoir où il nous conduira, alors on s'aperçoit que l'on est parti. Le guide n'est pas bavard. La plupart du temps il est loin devant et la petite lumière de sa lanterne disparaît souvent à l'horizon. Le désert de Gobi On se retrouve seul, on s'interroge. Il fait nuit noire. Où suis-je ? On interroge ceux qui sont passés par-là : Ramuz: -Au milieu de la nuit, étendu sur le dos, je me demande ce que c'est la vie et je vois que je ne sais pas, mais ce que je vois aussi, c'est qu'il est royal d'être en vie. Royal. J’écris le mot, et je ne sais pas ce qu'il veut dire. Je n'écris même pas le mot, il est venu de lui-même sous ma plume.. Rilke: -Au fond le seul courage qui nous est demandé est de faire face à l'étrange, au merveilleux, à l'inexplicable que nous rencontrons... Comment oublier ces mythes antiques (ces contes) que l'on trouve au début de l'histoire de tous les peuples : Les images de ces dragons qui, à la minute suprême, se changent en princesse ? Tous les dragons de notre vie sont peut-être ces princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. - Vincent van Gogh: .11 y avait un homme qui un jour entra dans une église et demanda : est-il possible que mon zèle m'ait trompé, que j'aie emprunté la mauvaise route et que je m'y sois mai pris, hélas ! Si j'étais débarrassé de cette incertitude et si je pouvais avoir la ferme conviction que je finirai par vaincre et réussir. Et une voix lui répondit alors : et si tu en avais la certitude, que ferais-tu alors ?... fais donc comme si tu étais certain, et tu ne seras pas confondu. - L’homme alors continua son chemin. Non plus incroyant mais croyant et se remit à l'ouvrage. - Excusez-moi si je m'étends sur le voyage, mais si on demande à un voyageur de raconter, il serait déçu de parler seulement de son vélo et de laisser de côté le désert de Gobi, même s'il s'exprime dans une revue spécialisée -Le Mountain Bike- par exemple. Heureusement, on ne pédale pas toujours dans le désert. Pour moi, les marionnettes sont le lien avec le monde qui donne un sens à une démarche solitaire. Les marionnettes vivent de rêves - le rêve de vivre les marionnettes. Entre elles et nous il se passe le plus merveilleux des échanges : nous leur donnons la vie et, en retour, elles nous donnent la possibilité de vivre. Elles font partie de notre vie et nous sommes une partie de leur vie. Certaines sont là depuis trente ans. Je nous revois à Udaipur, sculptant ces têtes de bois, maniant une machine à coudre des premiers âges, assemblant ces tissus aux couleurs vives, ajustant ces fils. Ou avec Pannalal, le maître, nous enseignant la manipulation (stop, ce mot ne convient pas), nous enseignant avec patience l'art de faire vivre les Kathputli. Aujourd'hui, en les regardant, on n'imaginerait pas que le temps a passé. Elles ne vieillissent pas. Elles attendent discrètement, toujours prêtes, que nos mains veuillent bien les saisir. Heureusement, l'attente n'est jamais très longue et, quand le spectacle commence, ce n'est pas uniquement nos mains qui agissent, le cœur lui aussi est bien présent. Au fil des années, d'autres spectacles sont nés. Des expériences diverses et des engagements différents : parfois saltimbanques, parfois interprètes et parfois... j'aimerais dire -images et paroles-. Saltimbanques  Tout au plaisir de s'amuser en amusant, plein de satisfaction d'être là, bien présent sur la scène (même si c'est à travers les marionnettes), comme le soleil dans le ciel. Quel volupté ! En écrivant volupté, je m'aperçois qu'elle est réservée à l'artiste. Car même si les spectateurs peuvent être comblés par la qualité du spectacle, ils ne peuvent pas devenir centre.  Interprètes  Vivant dans la peau des personnages (voir plus haut) exprimant leurs états d'âme, cherchant à faire ressentir aux spectateurs le drame qui se déroule sous leurs yeux.  Images et paroles  Tarkowski: -Comment peut-on prétendre éveiller l'âme ? Voilà le mystère de la création. -  Pour moi le conte a un caractère sacré. Puisé à la source d'une sagesse originelle, il apporte à l’âme une nourriture qui la touche au plus profond d'elle-même. Il ne devrait pas toucher le spectateur que dans ses sentiments superficiels ; d'ailleurs les personnages du conte sont dépourvus de l'élément psychologique, ils sont des types, des images. Le conte n'est pas moralisateur, il montre les aspects de la destinée humaine et les forces positives et négatives.  Il ne s'agit donc pas dans notre démarche d'utiliser un conte pour mettre en valeur un jeu de marionnettes, mais de mettre les marionnettes au service du conte.  Bien sûr. Il entre un élément personnel, mais le but est de faire vivre aux spectateurs les images liées au conte lui-même et non la représentation que nous en avons nous-mêmes. Pour cela il faut beaucoup de retenue, de simplicité et de force  Nous évitons la caricature et le sentimentalisme (bien que cela plaise aux enfants), le deuxième degré et l'ironie (bien que cela plaise aux adultes). Bref., nous n'insistons pas sur l'élément spectaculaire Que reste-t-il alors ?  Je pense qu'il reste l'essentiel : L’écoute et l'imagination. Le spectateur peut vivre intérieurement d'une façon active. Oh magie ! Qui n'a pas été ému par une chaussette ?  L’aspect technique des marionnettes ne m’intéresse plus vraiment. Par contre mon attention se porte sur le « pouvoir » de ces assemblages de différents matériaux qu’on nomme marionnettes. La question que je me suis posée est de savoir si la technique est l'élément important de ce pouvoir ? Pour moi non.  Un spectacle basé sur la technique et la virtuosité peut m'ennuyer. Les marionnettes ne vivent pas de technique, elles vivent de l'engagement et de l'imagination de 1’artiste et, c’est important, de l'engagement et de l'imagination du spectateur, sans quoi elles restent des bouts de chiffons et des pièces de bois.  Voici mes sentiments personnels, le reflet d'une expérience, le monde des marionnettes est vaste et vivant comme celui de la musique et chacun suit la voie qui lui semble bonne.
Un voyage intérieur Mon expérience avec les marionnettes a débuté comme un départ en voyage. Le voyageur, je ne parle pas du touriste, choisit un certain moyen de transport, un certain but cela n'a pas vraiment grande importance. Ce qui lui importe surtout, c'est l'état de voyageur. Mon moyen ? Ce sont les marionnettes. Le but ? Difficile à dire ; comment le définir ? Comme l'horizon, il me fuit sans cesse. L’état ? C'est l'état de poète. Poète ! On pourrait voir là une certaine vanité. Pas dans le sens où je l’entends : Comme pour le voyageur, cet état n'est pas défini par la distance parcourue. Il naît de l'acte de partir. Il ne s'agit donc pas d'être reconnu comme tel, mais d'être. C'est-à-dire, de vivre cet état.
Le Théâtre PANNALAL'S PUPPETS est né en 1973 à Udaipur en Inde. Nous avons étudié l'art des marionnettes traditionnelles du Rajasthan à l'institut BARTIYA LOK KALA MANDAL sous la direction de SHRI DEVI LAL SAMAR. Le Maître PANNA LAL nous enseigna et nous communiqua l'amour du théâtre de marionnettes. Les premières productions de la compagnie furent donc fortement marquées par une tradition orientale.
La cavalcade "Parade équestre" inspirée de la Danse des Kacchi Ghodi, jeu traditionnel du Rajasthan. L'atelier se déroule généralement sur 3 jours (3x 2h30) et se conclu par la présentation d'un spectacle ou d'une parade. Les enfants sont invités à participer activement à la préparation du spectacle qui est accompagné de musique des Balkans avec Tina Perret-Gentil à l'accordéon et Michel Perret-Gentil au tamburitza. Idéalement, l'atelier est prévu pour 9 enfants, âgés entre 8 et 10 ans. Le matériel est mis à la disposition des enfants par les Pannalal's Puppets. Ce spectacle a été présenté au Festival International de théâtres pour enfants de Subotica 2002 (Prix spécial du jury) et au festival international « Spectaculo interresse », Ostrava 2003.
Différentes techniques de marionnettes sont utilisées et les animateurs, selon les spectacles présentés, sont acteurs, conteurs, saltimbanques ou musiciens dans leur engagement tout en restant marionnettistes dans la forme. Le répertoire se compose de créations et d'adaptations de contes, de romans ou de pièces de théâtre. Une part de la production est réservée aux adultes. Depuis 1982, la compagnie reçoit un soutien de la Ville et de l'Etat de Genève. A vocation itinérante, notre théâtre se déplace en Suisse et à l'étranger.
Danses Indiennes Kathputli du Rajasthan Spectacles de marionnettes à fils (Kathputli) accompagné de musique traditionnelle. La légende dit que les Kathputli sont des êtres célestes envoyés sur terre par les dieux pour divertir les hommes. Etrange et prenante mythologie Une estrade un paravent, deux mains - parfois quatre - au - dessus du paravent. Noir. Projecteurs au ras du sol. Moment de suspense et la danse commence. Amenée par une musique qui réveille tous les vieux mythes. Entre en scène les personnages, ils vivent aux bouts des fils, réellement. Sorte d’accord ésotérique entre les mains créatrices qui planent hors du néant et ces poupées auxquelles on a insufflé la vie du merveilleux. Un merveilleux sortit intacte d’un foisonnement de légendes étranges, les épopées du Ramayana et du Mahabharata, ces saga de l’Inde, libérées par la féerie des Kathputli, ces “êtres célestes envoyés sur terre par les dieux pour divertir les hommes”.
Potins et petits propos par Michel Perret-Gentil Un voyage intérieur Mon expérience avec les marionnettes a débuté comme un départ en voyage. Le voyageur, je ne parle pas du touriste, choisit un certain moyen de transport, un certain but cela n'a pas vraiment grande importance. Ce qui lui importe surtout, c'est l'état de voyageur. Mon moyen ? Ce sont les marionnettes. Le but ? Difficile à dire ; comment le définir ? Comme l'horizon, il me fuit sans cesse. L’état ? C'est l'état de poète. Poète ! On pourrait voir là une certaine vanité. Pas dans le sens où je l’entends : Comme pour le voyageur, cet état n'est pas défini par la distance parcourue. Il naît de l'acte de partir. Il ne s'agit donc pas d'être reconnu comme tel, mais d'être. C'est-à-dire, de vivre cet état. Un choix de vie Avant d'avoir quelque chose à exprimer, il faut ressentir. Et ce ressenti peut conduire à un bouleversement intérieur, à une réévaluation des valeurs : être ou ne pas être, that is... Etre «quelqu’un» ou soi-même ? Conforme ou chercheur ? Solvable ou traîne-savates ? Au-dessus de tout soupçon ou soi-disant poète ? Au fond de soi, on se sent interpellé : -Non, pas par-là ! Viens par ici ! On entend cet appel sans connaître sa nature. On se fait bien une idée du par-là, mais on ignore tout du par ici. On suit le guide saris savoir où il nous conduira, alors on s'aperçoit que l'on est parti. Le guide n'est pas bavard. La plupart du temps il est loin devant et la petite lumière de sa lanterne disparaît souvent à l'horizon. Le désert de Gobi On se retrouve seul, on s'interroge. Il fait nuit noire. Où suis-je ? On interroge ceux qui sont passés par-là : Ramuz: -Au milieu de la nuit, étendu sur le dos, je me demande ce que c'est la vie et je vois que je ne sais pas, mais ce que je vois aussi, c'est qu'il est royal d'être en vie. Royal. J’écris le mot, et je ne sais pas ce qu'il veut dire. Je n'écris même pas le mot, il est venu de lui-même sous ma plume.. Rilke: -Au fond le seul courage qui nous est demandé est de faire face à l'étrange, au merveilleux, à l'inexplicable que nous rencontrons... Comment oublier ces mythes antiques (ces contes) que l'on trouve au début de l'histoire de tous les peuples : Les images de ces dragons qui, à la minute suprême, se changent en princesse ? Tous les dragons de notre vie sont peut-être ces princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. - Vincent van Gogh: .11 y avait un homme qui un jour entra dans une église et demanda : est-il possible que mon zèle m'ait trompé, que j'aie emprunté la mauvaise route et que je m'y sois mai pris, hélas ! Si j'étais débarrassé de cette incertitude et si je pouvais avoir la ferme conviction que je finirai par vaincre et réussir. Et une voix lui répondit alors : et si tu en avais la certitude, que ferais-tu alors ?... fais donc comme si tu étais certain, et tu ne seras pas confondu. - L’homme alors continua son chemin. Non plus incroyant mais croyant et se remit à l'ouvrage. - Excusez-moi si je m'étends sur le voyage, mais si on demande à un voyageur de raconter, il serait déçu de parler seulement de son vélo et de laisser de côté le désert de Gobi, même s'il s'exprime dans une revue spécialisée -Le Mountain Bike- par exemple. Heureusement, on ne pédale pas toujours dans le désert. Pour moi, les marionnettes sont le lien avec le monde qui donne un sens à une démarche solitaire. Les marionnettes vivent de rêves - le rêve de vivre les marionnettes. Entre elles et nous il se passe le plus merveilleux des échanges : nous leur donnons la vie et, en retour, elles nous donnent la possibilité de vivre. Elles font partie de notre vie et nous sommes une partie de leur vie. Certaines sont là depuis trente ans. Je nous revois à Udaipur, sculptant ces têtes de bois, maniant une machine à coudre des premiers âges, assemblant ces tissus aux couleurs vives, ajustant ces fils. Ou avec Pannalal, le maître, nous enseignant la manipulation (stop, ce mot ne convient pas), nous enseignant avec patience l'art de faire vivre les Kathputli. Aujourd'hui, en les regardant, on n'imaginerait pas que le temps a passé. Elles ne vieillissent pas. Elles attendent discrètement, toujours prêtes, que nos mains veuillent bien les saisir. Heureusement, l'attente n'est jamais très longue et, quand le spectacle commence, ce n'est pas uniquement nos mains qui agissent, le cœur lui aussi est bien présent. Au fil des années, d'autres spectacles sont nés. Des expériences diverses et des engagements différents : parfois saltimbanques, parfois interprètes et parfois... j'aimerais dire -images et paroles-.
Saltimbanques  Tout au plaisir de s'amuser en amusant, plein de satisfaction d'être là, bien présent sur la scène (même si c'est à travers les marionnettes), comme le soleil dans le ciel. Quel volupté ! En écrivant volupté, je m'aperçois qu'elle est réservée à l'artiste. Car même si les spectateurs peuvent être comblés par la qualité du spectacle, ils ne peuvent pas devenir centre. Interprètes  Vivant dans la peau des personnages (voir plus haut) exprimant leurs états d'âme, cherchant à faire ressentir aux spectateurs le drame qui se déroule sous leurs yeux. Images et paroles  Tarkowski: -Comment peut-on prétendre éveiller l'âme ? Voilà le mystère de la création. - Pour moi le conte a un caractère sacré. Puisé à la source d'une sagesse originelle, il apporte à l’âme une nourriture qui la touche au plus profond d'elle-même. Il ne devrait pas toucher le spectateur que dans ses sentiments superficiels ; d'ailleurs les personnages du conte sont dépourvus de l'élément psychologique, ils sont des types, des images. Le conte n'est pas moralisateur, il montre les aspects de la destinée humaine et les forces positives et négatives. Il ne s'agit donc pas dans notre démarche d'utiliser un conte pour mettre en valeur un jeu de marionnettes, mais de mettre les marionnettes au service du conte. Bien sûr. Il entre un élément personnel, mais le but est de faire vivre aux spectateurs les images liées au conte lui-même et non la représentation que nous en avons nous-mêmes. Pour cela il faut beaucoup de retenue, de simplicité et de force Nous évitons la caricature et le sentimentalisme (bien que cela plaise aux enfants), le deuxième degré et l'ironie (bien que cela plaise aux adultes). Bref., nous n'insistons pas sur l'élément spectaculaire Que reste-t-il alors ? Je pense qu'il reste l'essentiel : L’écoute et l'imagination. Le spectateur peut vivre intérieurement d'une façon active. Oh magie ! Qui n'a pas été ému par une chaussette ? L’aspect technique des marionnettes ne m’intéresse plus vraiment. Par contre mon attention se porte sur le « pouvoir » de ces assemblages de différents matériaux qu’on nomme marionnettes. La question que je me suis posée est de savoir si la technique est l'élément important de ce pouvoir ? Pour moi non. Un spectacle basé sur la technique et la virtuosité peut m'ennuyer. Les marionnettes ne vivent pas de technique, elles vivent de l'engagement et de l'imagination de 1’artiste et, c’est important, de l'engagement et de l'imagination du spectateur, sans quoi elles restent des bouts de chiffons et des pièces de bois. Voici mes sentiments personnels, le reflet d'une expérience, le monde des marionnettes est vaste et vivant comme celui de la musique et chacun suit la voie qui lui semble bonne.
Auguste et Anatole Les insoumis du petit cirque Auguste est un clown de réputation internationale. Mais un soir, fatigué de présenter tous les jours son numéro, il quitte le chapiteau en pleine représentation. Avec l'âne Anatole, Louise la girafe, Martin l'ours et le chien Théo, il part à l'aventure. Tous refusent désormais de se soumettre aux ordre du directeur, de rire et de pleurer sur commande. Chacun va gagner sa vie selon ses propres possibilités jusqu'au moment où l'argent rassemblé permet d'acheter un nouveau chapiteau. C'est la création du "Cirque Avant-garde" pour enfants et poètes. ... Avec la pièce pour enfants "Auguste, Anatole & Co", les Pannalal's montrent ce que peut, être aussi, le théâtre de marionnettes. Comme l'a exprimé l'auteur viennois, Hans Weigel:" ... Le théâtre est en première ligne affaire des acteurs, ensuite des spectateurs et enfin l'affaire de la pièce..." Cela vaut particulièrement pour le spectacle de Tina et Michel Perret-Gentil. Leur histoire est simple, un rien, mais d'une force inouïe.
Il y a la danseuse arachnéenne et cosmique chorégraphie qui exprime l’essence de la danse, c’est à dire le rêve de tout danseur d’être enfin libéré de la pesanteur. Le charmeur charme un inénarrable serpent convulsif. Et la force du Mal, Kali, prend la forme d’un personnage double, d’un coté jeune fille délicieuse pour conquérir le pauvre soupirant, et de l’autre, hop! démon, allégorique de la réalité… Tout cela dit, vécu, engendré par les mains terriblement habiles de Michel et Tina Perret-Gentil, qui ont appris en Inde même, au Rajasthan la technique de ces marionnettes. Ils ont aussi fabriqué ces extraordinaires poupées aux costumes de lumière. Et nous ont fait découvrir toute cette mythologie. Les enfants sont partis dans un grand voyage intérieur. Les adultes aussi...
L'événement vit à travers les symboles. Les différentes scènes sont suggérées par des images d'une grâce enfantine, et les mains des marionnettistes guident délicatement les marionnettes "jusqu'à la vie" alors, le spectateur a le sentiment de vivre un moment riche et durable... Trudi Bienz
Le Théâtre PANNALAL'S PUPPETS est né en 1973 à Udaipur en Inde. Nous avons étudié l'art des marionnettes traditionnelles du Rajasthan à l'institut BARTIYA LOK KALA MANDAL sous la direction de SHRI DEVI LAL SAMAR. Le Maître PANNA LAL nous enseigna et nous communiqua l'amour du théâtre de marionnettes. Les premières productions de la compagnie furent donc fortement marquées par une tradition orientale. Quelques années plus tard, la rencontre avec le montreur d'ombre IDA BAGUS GERIA de Bali donna une impulsion nouvelle à notre travail. En étudiant certaines pièces du répertoire traditionnel balinais, nous avons pris conscience des vertus et de l'utilité des contes. L'intérêt naissant, nous nous sommes naturellement tournés vers nos propres racines culturelles. L'image des contes, c'est l'Homme face aux mystères de la vie. Paysage où nous cheminons suivant tantôt les poètes, tantôt les philosophes. Adieu le repos, bonjour la vie. A ce jour, nous avons réalisé une vingtaine de spectacles.
Les 7 Corbeaux Il était une fois un père qui avait sept fils et toujours pas de fille.. Le conte se termine toujours bien. Le bien l'emporte toujours sur le mal. La lutte entre ces deux polarités est le drame intérieur que vit chaque être humain. L'enfant le vit inconsciemment, et même s'il s'identifie toujours avec le héros, il sait aussi inconsciemment qu'il porte l'ogre ou le dragon en lui. On comprend alors le réconfort et la joie qu'il éprouve en sentant qu'au fond de lui se trouve une arme dorée qui peut tenir en échec les forces du mal. Représenter des contes ne se fait pas sans problèmes et le véritable ami du conte ne peut pas toujours être satisfait par tout ce qui est offert sous le sceau de l'ancienneté. Je pense là à certaines mises en scène fort répandues, qui prennent la matière du conte comme prétexte pour rehausser tel spectacle- un large public se laissera ouvertement gagner et, satisfait, il peut une fois congédié, rentrer à la maison, une cassette à la main. Tra, tra, trallala... C'est d'une manière totalement différente que Tina et Michel traitent le sujet. Ils abordent le conte des "Sept corbeaux" avec honnêteté et avec le respect qui lui est dû. Le conte est présenté de telle manière que l'on perçoive quelle secrète intensité, quelle force de l'âme se cache en la matière. Un conteur réveille des images endormies. Ces images sont totalement personnelles et sont découvertes comme sa propre profondeur spirituelle.
Les Pannalal’s Puppets - Théâtre de Marionnettes
Photos : Jacqueline Meier
Quand le conte est représenté, c'est la que se pose la question: à savoir d'une part la représentation en elle-même, et de l'autre le déploiement de notre propre monde imagé. Ces deux concepts ne s'opposent-ils pas? Je n'ai pas de réponse définitive. Je sais pourtant avec certitude que j'aime me laisser ravir dans un monde tel celui proposé par les Perret-Gentil; plein de douce beauté, principalement accentué par les couleurs. Les lieux sont indiqués par des signes, les toutes petites marionnettes sont maintenues stylisées jusque dans l'expression et le mouvement... Ernst Gärtner, dans "Figura", Revue des marionnettistes suisse
Danses Indiennes Kathputli du Rajasthan Spectacles de marionnettes à fils (Kathputli) accompagné de musique traditionnelle. La légende dit que les Kathputli sont des êtres célestes envoyés sur terre par les dieux pour divertir les hommes. Etrange et prenante mythologie Une estrade un paravent, deux mains - parfois quatre - au - dessus du paravent. Noir. Projecteurs au ras du sol. Moment de suspense et la danse commence. Amenée par une musique qui réveille tous les vieux mythes. Entre en scène les personnages, ils vivent aux bouts des fils, réellement. Sorte d’accord ésotérique entre les mains créatrices qui planent hors du néant et ces poupées auxquelles on a insufflé la vie du merveilleux. Un merveilleux sortit intacte d’un foisonnement de légendes étranges, les épopées du Ramayana et du Mahabharata, ces saga de l’Inde, libérées par la féerie des Kathputli, ces “êtres célestes envoyés sur terre par les dieux pour divertir les hommes”. Il y a la danseuse arachnéenne et cosmique chorégraphie qui exprime l’essence de la danse, c’est à dire le rêve de tout danseur d’être enfin libéré de la pesanteur. Le charmeur charme un inénarrable serpent convulsif. Et la force du Mal, Kali, prend la forme d’un personnage double, d’un coté jeune fille délicieuse pour conquérir le pauvre soupirant, et de l’autre, hop! démon, allégorique de la réalité… Tout cela dit, vécu, engendré par les mains terriblement habiles de Michel et Tina Perret-Gentil, qui ont appris en Inde même, au Rajasthan la technique de ces marionnettes. Ils ont aussi fabriqué ces extraordinaires poupées aux costumes de lumière. Et nous ont fait découvrir toute cette mythologie. Les enfants sont partis dans un grand voyage intérieur. Les adultes aussi...
Le Théâtre PANNALAL'S PUPPETS est né en 1973 à Udaipur en Inde. Nous avons étudié l'art des marionnettes traditionnelles du Rajasthan à l'institut BARTIYA LOK KALA MANDAL sous la direction de SHRI DEVI LAL SAMAR. Le Maître PANNA LAL nous enseigna et nous communiqua l'amour du théâtre de marionnettes. Les premières productions de la compagnie furent donc fortement marquées par une tradition orientale. Quelques années plus tard, la rencontre avec le montreur d'ombre IDA BAGUS GERIA de Bali donna une impulsion nouvelle à notre travail. En étudiant certaines pièces du répertoire traditionnel balinais, nous avons pris conscience des vertus et de l'utilité des contes. L'intérêt naissant, nous nous sommes naturellement tournés vers nos propres racines culturelles. L'image des contes, c'est l'Homme face aux mystères de la vie. Paysage où nous cheminons suivant tantôt les poètes, tantôt les philosophes. Adieu le repos, bonjour la vie. A ce jour, nous avons réalisé une vingtaine de spectacles. Différentes techniques de marionnettes sont utilisées et les animateurs, selon les spectacles présentés, sont acteurs, conteurs, saltimbanques ou musiciens dans leur engagement tout en restant marionnettistes dans la forme. Le répertoire se compose de créations et d'adaptations de contes, de romans ou de pièces de théâtre. Une part de la production est réservée aux adultes. Depuis 1982, la compagnie reçoit un soutien de la Ville et de l'Etat de Genève. A vocation itinérante, notre théâtre se déplace en Suisse et à l'étranger.
Restauration :
Association Pannalal Adresse :Chemin de la Verseuse 12 1219 Aïre Suisse  E-mail :puppets@pannalal.ch Téléphone :Tél. : +41 22 300 00 04
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Pannalal’s Puppets
Paul Grant
« Originaire de la région de Lecce dans le Salento, le duo Rachele Andrioli e Rocco Nigro nous plonge dans une galaxie constellée de clair-obscur, de survivances traditionnelles ré-imaginées. Leur musique est épurée – voix, tambourin, accordéon – et joue sur les profondeurs de souffle, les envolées vibrantes et les ruptures sourdes. On y entend les Pouilles, les danses traditionnelles, mais aussi des émanations de fado ou de sons d’Europe de l’Est, de chansons hors d’âge et hors du temps, portées par un grain de voix magnétique et des mélodies qui caressent l’âme. Voire la déchirent. » Vanessa Fara Rachele Andrioli chante sur les scènes de la région de Lecce depuis l’âge de 15 ans où elle a remporté toutes les compétitions de chant de la région ! Depuis, elle s’est produite au sein de différentes formations (Officina Zoé, Canzionere Grecanico Salentino, ...). Profondément attachée aux traditions musicales de la région du Salento (au sud des Pouilles), elle est aussi influencée par les musiques portugaise, espagnole et de l’Amérique Latine. Rocco Nigro accompagne de nombreux musiciens de la scène musicale du Salento (Antonio Castrignano, ...), et travaille également sur des projets en solo : l’album « Guerra, fichi e balli » (2016), en hommage à son grand-père qui lui a appris à jouer l’accordéon, et l’album « Terra, Pane, Lavoro » publié en 2017.
http://www.kathak.wz.cz/
Vendredi 24 mai à 19h
http://www.crepusculeprod.com/index.php/Fr/blog/item/rachele-andrioli-e-rocco-nigro
Maria Mazzotta & Shadi Fathi
Mercredi 22 mai à 15h
« Aryana à Erinn »
Dans le cadre du Festival Mai Au Parc Entrée libre
Paul Grant est né en Amérique d’ascendance écossaise. Il est passé de la musique rock des années 60 aux musiques traditionnelles du monde : Inde, Cachemire, Afghanistan, Iran. Il a beaucoup voyagé et a étudié avec un certain nombre de maîtres musiciens dans les domaines du sitar, santur et tabla, depuis bientôt 50 ans. Il a également effectué des recherches sur la musique et la littérature celtiques anciennes d’Écosse et d’Irlande. Paul possède divers instruments : harpe celtique, santurs, et a restauré de nombreux sitars anciens et rares qu’il utilise en concert. Il a joué dans des salles du monde entier et est actuellement basé à Genève, où il est membre actif et enseignant aux Ateliers d’Ethnomusicologie. Le concert « Aryana à Erinn », création spéciale pour le festival, est un voyage musical exceptionnel de l’Inde à l’Irlande, explorant certains des liens qui unissent ces cultures et traditions antiques, avec: musique, chants, poèmes et histoires de certains des bardes de l’Inde, de l’Irlande et de l’Écosse.
Musiques sans frontières, de l’Italie à l’Iran et autres contrées
Ivana and Anežka Hessová : danse kathak Elena Kubičková : esraj Tomáš Reindl : tabla, didjeridoo, voix, real time looping
Rachele Andrioli : chant , tambourins Rocco Nigro : accordéon
http://paulgrant.net/
Cie Stella Rossa
Paul Grant : santur, sitar, dulcimer Celtique
Ce duo est un dialogue poétique et musical entre deux femmes artistes, venant de deux cultures anciennes. Maria Mazzotta, bercée dès son enfance dans la musique traditionnelle salentino, elle est l’une des plus belles voix du Salento, la partie orientale du sud de l’Italie. Shadi Fathi, de famille kurde d’Iran, elle est soliste virtuose de musique classique persane. Maria et Shadi interprètent les magnifiques mélopées qui composent leurs répertoires et font oublier les frontières : de l’Iran, le Tadjikistan et le Kurdistan, à l’Albanie et l’Italie. Un tapis coloré par des chants d’amour, de transe et de femmes se tisse en persan, en dari (le persan d’Afghanistan), en griko (minorité linguistique dans les Pouilles et la Calabre), en arbëresh (l’albanais d’Italie) et en italiano.
«Le plus grand des détectives !»
Samedi 11 mai à 21h
Jeudi 16 mai à 21h
Ça y est ! Roger est devenu le plus grand de tous les détectives. Il est prêt à chercher les indices, mener l’enquête et aider les personnes qui viendraient le trouver. Mais... Mais quand se présente une petite vieille dame et qu’elle lui raconte son histoire, il ne peut en croire ses oreilles ! Que va-t-il se passer ? Brrr... Venez et vous verrez ! Et maintenant, à vous !
https://www.facebook.com/shadi.fathi.3
Criollando
Trio Djaza
http://01marionnettes.fr/
http://patlagadji.ch/
Samedi 18 mai à 21h
https://www.facebook.com/mariamazzottaofficial/
Musique populaire du Nord de l’Argentine
Spectacle pour enfants – Dès 3 ans Marionnettes à gaine – Durée 40 min Costanza Solari : jeu, marionnettes
Maria Mazzotta : chant, tamburello Shadi Fathi : setar, shourangiz, daf
Chaâbi d’Algérie
Criollando transmet avec une énergie débordante la musique populaire du Nord de l’Argentine. Du sang chaud, une voix puissante, un accordéon rutilant, une contrebasse toute en finesse, des arrangements originaux, et des compositions de Joseph Pariaud font de Criollando un ensemble haut en couleurs et d’une personnalité musicale forte dans l’interprétation de ce répertoire. En construisant des ponts entre l’Ancien et le Nouveau Monde, Criollando enrichit cette musique d’un nouveau métissage, de quelques grains de folie, et d’une vitalité saisissante.
Le Sirop D’La Rue
Djaza est un trio composé de musiciens et chanteur qui se réunissent autour d’un répertoire de musique traditionnelle et populaire d’Algérie, le Chaâbi. Issu de la musique Arabo‐andalouse, le style «Chaâbi» («populaire», en arabe) est né au début du XXè siècle à Alger, au cœur de la Casbah. Le texte est au coeur de cette musique où la poésie ancienne côtoie des textes sur la vie quotidienne, l’amour, l’exil, la nostalgie. Ce trio est né de la rencontre entre deux amis, Anouar (mandole, chant) et Youcef (banjo) avec Ali (derbouka). Ils pratiquent un style Chaâbi à la fois dans la tradition et ouvert à d’autres styles musicaux.
https://www.criollando.fr
Spectacle tout public Durée 50 minutes
Chanson Française
https://www.facebook.com/ DjaZa%C3%8FR-289450781558438/
Claire Mével : accordéon Joseph Pariaud : guitare, voix, bombo, compositions Nicolas Canavaggia : contrebasse
Samedi 25 mai à 16h
Dimanche 26 mai à 18h
Cie Le Loup qui Zozote
Le Sirop D’la Rue, c’est la fougue et la liberté nous faisant frissonner sur les mots de Brel, Nitta Jo, Gainsbourg, Damia (et d’autres) en leur insufflant l’énergie du jazz manouche et de la musique tsigane. Les musiciens revisitent de grands textes qui ne semblent pas vouloir vieillir et les inscrivent dans notre temps en modernisant arrangements et intentions. L’interprétation exceptionnelle de Stéphanie nous donne le sentiment que toutes ces chansons ont été écrites par elle-même. Aurions-nous oublié que les plus grands chanteurs étaient avant tout de grands interprètes et que ce métier est le plus beau que la chanson fasse vivre ? Non bien sûr ! Alors venez retrouver en « live » ce quintette qui réinvente et se réinvente sans cesse !
Anouar Kaddour Cherif : mandole, chant Youcef Kasmi : banjo Ali Boushaki : derbouka Marc Crofts : violon
http://siropdlarue.wixsite.com/sirop-dla-rue
Pannalal’s Puppets & musiciens
« En attendant Coco »
Hindol Deb : sitar Prabhu Edouard : tabla
Sous l’égide de Paul Grant (santur, sitar et tabla), l’accompagnement musical « live » a été spécialement créé pour cet événement, par un groupe de musiciens talentueux comprenant également Laurent Aubert (rubab), Sébastien Lacroix (esraj), Santosh Kurbet (tabla) et Ludovic Ottiger (flûte alghoza). Musiciens, marionnettistes et marionnettes établissent un dialogue enjoué pour faire vivre une succession de scénettes courtes, imaginatives, drôles et touchantes, entrainant le public dans l’ambiance populaire et les sonorités d’une fête foraine du Rajasthan. Pour les grands et les petits, ce spectacle charmant et poétique est un moment de pur bonheur, éblouissant de magie et de maestria et réjouissant pour tous les sens.
Stéphanie Quastana : chant Samy Dib : guitare Jonathan Delachaux : clarinette, saxophone Alexandre Saintives : guitare Nicolas Penz : contrebasse
Télécharger le programme en PDF
Dimanche 12 mai à 18h
Mercredi 15 mai à 15h
Musique et marionnettes Kathputli du Rajasthan
Sous les Étoiles...
Michel et Tina Perret-Gentil : jeu, marionnettes Paul Grant : santur, sitar, tabla Laurent Aubert : rubab Sébastien Lacroix : esraj Santosh Kurbet : tabla Ludovic Ottiger : flûte alghoza Sylvain Fournier : percussions Spectacle de marionnettes traditionnelles du Rajasthan, kathputli, présenté par Tina et Michel Perret-Gentil, grands spécialistes de cet art populaire qu’ils pratiquent avec virtuosité depuis 45 ans. Formés en Inde du Nord, Tina et Michel ont incorporé dans leur approche des éléments issus aussi bien du théâtre balinais que des contes et légendes de chez nous.
Recette pour un délicieux spectacle de marionnettes à savourer en famille. Dans un grand castelet mouvant, prenez un petit pirate facétieux. Plongez-le dans les bras d’une Belle. Incorporez aussitôt un méchant jaloux, perfide et mesquin (gare aux grumeaux). Portez le tout à ébullition. Touillez ferme puis laisser reposer (mais pas trop) jusqu’à ce que... Tout explose !!!
Jeudi 23 mai à 21h
Dimanche 19 mai à 18h
http://www.pannalal.ch (Menu > Page « Pannalal’s Puppets)
Voyage poétique en danses
Trio Flamenco «Azul»
http://www.leloupquizozote.org/spectacles-du-loup/ en-attendant-coco
Hindol Deb
« Les 7 Corbeaux »
Le spectacle « Sous les étoiles... » a été créé comme une évidence, par deux danseuses passionnées de danses tsiganes de différents pays, passionnées par ce que l’âme gitane leurs inspire. Ente la notion de liberté, de voyage, de curiosité, de rencontre... Toutes ces notions romantiques ou réelles, dramatiques ou fantastiques sont abordées, autant en douceur qu’en énergie flamboyante, par la poésie et par la danse. 40 minutes d’envolée sous les étoiles...
Spectacle tout public – Dès 3 ans Théâtre de marionnettes et d’objets Emmanuel Gaydon & Mathilde Chabot : jeu et marionnettes Mise en scène : Damien Clenet Coach manipulation : Brice Coupey Création lumières : Jean-Philippe Monteiro Collaboration artistique : Aymeri Suarez-Pazos
Jeudi 9 mai à 21h
Musique classique de l’Inde du Nord Récital de sitar
Le conte se termine toujours bien. Le bien l’emporte toujours sur le mal. La lutte entre ces deux polarités est le drame intérieur que vit chaque être humain. L’enfant le vit inconsciemment, et même s’il s’identifie toujours avec le héros, il sait aussi inconsciemment qu’il porte l’ogre ou le dragon en lui. On comprend alors le réconfort et la joie qu’il éprouve en sentant qu’au fond de lui se trouve une arme dorée qui peut tenir en échec les forces du mal.
https://www.auroradancer.com
Flamenco
Sankoum Cissokho Trio
http://www.pannalal.ch (Menu > Page « Pannalal’s Puppets)
Aurora et Pat La Gadji : création, danse
Samedi 25 mai à 20h30
Le flamenco est une musique traditionnelle dans laquelle les artistes ont néanmoins la liberté de créer des formes personnalisées. C’est grâce à cette liberté que le flamenco est une musique vivante, chaque artiste ayant la possibilité, après avoir intégré la tradition de créer de nouvelles interprétations, de nouvelles formes. Dans l’imaginaire collectif, le flamenco appelle d’abord le rouge. Le rouge de la passion et du sang, le rouge et le jaune du feu et du drapeau d’Espagne. Le trio a choisi comme nom « azul », bleu en français. Le mot « azul » vient du mot « azur » en vieil espagnol, en français nous le connaissons tel quel aujourd’hui. Ce mot est dérivé du latin médiéval « azurium », tiré de l’arabe « al-lazward », ou du persan « lazhward ». Azul, comme le bleu intense et lumineux du ciel d’Andalousie, comme le bleu infini de l’océan à Cadiz. La mer originelle et le ciel confondus. Un cri bleu partagé, qui depuis la mer en passant par la terre et la chair s’élève vers le ciel étoilé.
Griots du Sénégal
Né dans une famille de musiciens folkloriques connus en Inde, Hindol avait tout juste 5 ans lorsque son père, Sri Panchanan Sardar, lui a enseigné les bases du sitar. Depuis lors, la maîtrise des techniques de l’instrument et des nuances de la tradition a été un long parcours de pratiques rigoureuses. Il a également suivi une formation dispensée par d’autres enseignants imminents, tels que Pandit Santosh Bannerji et Pandit Deepak Chowdhury, disciple principal du maestro Ravi Shankar. Comme l’a écrit l’un des critiques musicaux indiens dans son article: « La performance de Hindol est marquée par une combinaison de finesse technique et un sens profond de la maturité ». Hindol est accompagné au tabla par Prabhu Edouard, percussioniste originaire d’Inde du Sud et basé à Paris. Il a suivi principalement l’enseignement du maître de tabla Pandit Shankar Ghosh.
Spectacle tout public – Dès 4 ans Michel et Tina Perret-Gentil : jeu, marionnettes
Vendredi 10 mai à 21h
Rachele Andrioli & Rocco Nigro
http://www.analachina.com/
Damaru
Sankoum Cissokho est né à Dakar, Sénégal, dans une famille de griots. Petit-fils de Sounjoulou Cissokho, il a appris la kora avec son père, Bacary Cissokho, et la pratique en famille depuis son enfance. Sa grande maîtrise de l’instrument ainsi que sa créativité lui permettent de jouer des morceaux traditionnels aussi bien que du reggae ou de la salsa. Son jeu reflète une grande sensibilité ainsi que beaucoup d’esprit et de profondeur. La kora traditionnelle appartient à la famille des harpes africaines. D’origine mandingue, on en trouve les premières traces dès la fin du XVe siècle en Afrique sahélienne. Le trio réunit trois griots Sénégalais, pour nous offrir le pouvoir d’enchantement de la kora, tout à la fois traditionnelle et moderne.
http://hindoldeb.com/
Ana La China : danse flamenca, chant Manuel Castan : guitare Michael Chapon : batterie, percussions
Danse Kathak de l’Inde du Nord
http://www.adem.ch/archives/Cours/kora.html
Vendredi 17 mai à 21h
Musiques de l’Italie du Sud et d’ailleurs
Le groupe Damaru s’inspire de la tradition du kathak, danse sacrée de l’Inde du Nord, mais le remodèle délicatement d’une manière créative. Les experts considèrent le kathak comme une des rares danses classiques indiennes permettant les artistes indiens de créer de nouvelles chorégraphies. Damaru combine le monde de la danse et de la musique dans une performance d’une heure. Les formes traditionnelles sont complétées par des parties improvisées, issues de l’expérience européenne du groupe. L’expression de Damaru est basée sur les anciens principes des ragas classiques du nord de l’Inde. La partie musicale de la performance s’enrichit à diverses occasions de plusieurs autres instruments et couleurs (y compris le didjeridoo et le chant harmonique) et de la technologie d’échantillonnage moderne. Les scènes de danse suggestives sont en outre modifiées par des projections de photographies et d’un documentaire vidéo sur les saris blancs et le corps des danseuses. Les photographies de Viliam Poltikovič, un excellent documentariste, et de Dani Schwalbe, un photographe allemand, présentent principalement des femmes indiennes. Le documentaire vidéo du voyage du groupe en Inde est intéressant non seulement en termes de scénographie ou d’aspect documentaire, mais il soutient et provoque également le sens de différentes scènes.
Sankoum Cissokho : kora et chant Ibou Ndiaye : calebasse et djembé Ibra Mbaye : basse
http://www.pannalal.ch (Menu > Page « Pannalal’s Puppets)
Spectacle tout public – Dès 4 ans Michel et Tina Perret-Gentil : jeu, marionnettes
Aurora et Pat La Gadji : création, danse
Musique classique de l’Inde du Nord – Récital de sitar
Le spectacle « Sous les étoiles... » a été créé comme une évidence, par deux danseuses passionnées de danses tsiganes de différents pays, passionnées par ce que l’âme gitane leurs inspire. Ente la notion de liberté, de voyage, de curiosité, de rencontre... Toutes ces notions romantiques ou réelles, dramatiques ou fantastiques sont abordées, autant en douceur qu’en énergie flamboyante, par la poésie et par la danse. 40 minutes d’envolée sous les étoiles...
Spectacle tout public Durée 50 minutes Michel et Tina Perret-Gentil : jeu, marionnettes Paul Grant : santur, sitar, tabla Laurent Aubert : rubab Sébastien Lacroix : esraj Santosh Kurbet : tabla Ludovic Ottiger : flûte alghoza Sylvain Fournier : percussions Spectacle de marionnettes traditionnelles du Rajasthan, kathputli, présenté par Tina et Michel Perret-Gentil, grands spécialistes de cet art populaire qu’ils pratiquent avec virtuosité depuis 45 ans. Formés en Inde du Nord, Tina et Michel ont incorporé dans leur approche des éléments issus aussi bien du théâtre balinais que des contes et légendes de chez nous. Sous l’égide de Paul Grant (santur, sitar et tabla), l’accompagnement musical « live » a été spécialement créé pour cet événement, par un groupe de musiciens talentueux comprenant également Laurent Aubert (rubab), Sébastien Lacroix (esraj), Santosh Kurbet (tabla) et Ludovic Ottiger (flûte alghoza). Musiciens, marionnettistes et marionnettes établissent un dialogue enjoué pour faire vivre une succession de scénettes courtes, imaginatives, drôles et touchantes, entrainant le public dans l’ambiance populaire et les sonorités d’une fête foraine du Rajasthan. Pour les grands et les petits, ce spectacle charmant et poétique est un moment de pur bonheur, éblouissant de magie et de maestria et réjouissant pour tous les sens.
Ivana and Anežka Hessová : danse kathak Elena Kubičková : esraj Tomáš Reindl : tabla, didjeridoo, voix, real time looping
Danse Kathak de l’Inde du Nord
Rachele Andrioli & Rocco Nigro
Musiques de l’Italie du Sud et d’ailleurs
Djaza est un trio composé de musiciens et chanteur qui se réunissent autour d’un répertoire de musique traditionnelle et populaire d’Algérie, le Chaâbi. Issu de la musique Arabo‐andalouse, le style «Chaâbi» («populaire», en arabe) est né au début du XXè siècle à Alger, au cœur de la Casbah. Le texte est au coeur de cette musique où la poésie ancienne côtoie des textes sur la vie quotidienne, l’amour, l’exil, la nostalgie. Ce trio est né de la rencontre entre deux amis, Anouar (mandole, chant) et Youcef (banjo) avec Ali (derbouka). Ils pratiquent un style Chaâbi à la fois dans la tradition et ouvert à d’autres styles musicaux.
Maria Mazzotta & Shadi Fathi
Anouar Kaddour Cherif : mandole, chant Youcef Kasmi : banjo Ali Boushaki : derbouka Marc Crofts : violon
Musique populaire du Nord de l’Argentine
Maria Mazzotta : chant, tamburello Shadi Fathi : setar, shourangiz, daf
Rachele Andrioli : chant , tambourins Rocco Nigro : accordéon
Paul Grant est né en Amérique d’ascendance écossaise. Il est passé de la musique rock des années 60 aux musiques traditionnelles du monde : Inde, Cachemire, Afghanistan, Iran. Il a beaucoup voyagé et a étudié avec un certain nombre de maîtres musiciens dans les domaines du sitar, santur et tabla, depuis bientôt 50 ans. Il a également effectué des recherches sur la musique et la littérature celtiques anciennes d’Écosse et d’Irlande. Paul possède divers instruments : harpe celtique, santurs, et a restauré de nombreux sitars anciens et rares qu’il utilise en concert. Il a joué dans des salles du monde entier et est actuellement basé à Genève, où il est membre actif et enseignant aux Ateliers d’Ethnomusicologie. Le concert « Aryana à Erinn », création spéciale pour le festival, est un voyage musical exceptionnel de l’Inde à l’Irlande, explorant certains des liens qui unissent ces cultures et traditions antiques, avec : musique, chants, poèmes et histoires de certains des bardes de l’Inde, de l’Irlande et de l’Écosse.
Ana La China : danse flamenca, chant Manuel Castan : guitare Michael Chapon : batterie, percussions Le flamenco est une musique traditionnelle dans laquelle les artistes ont néanmoins la liberté de créer des formes personnalisées. C’est grâce à cette liberté que le flamenco est une musique vivante, chaque artiste ayant la possibilité, après avoir intégré la tradition de créer de nouvelles interprétations, de nouvelles formes. Dans l’imaginaire collectif, le flamenco appelle d’abord le rouge. Le rouge de la passion et du sang, le rouge et le jaune du feu et du drapeau d’Espagne. Le trio a choisi comme nom « azul », bleu en français. Le mot « azul » vient du mot « azur » en vieil espagnol, en français nous le connaissons tel quel aujourd’hui. Ce mot est dérivé du latin médiéval « azurium », tiré de l’arabe « al-lazward », ou du persan « lazhward ». Azul, comme le bleu intense et lumineux du ciel d’Andalousie, comme le bleu infini de l’océan à Cadiz. La mer originelle et le ciel confondus. Un cri bleu partagé, qui depuis la mer en passant par la terre et la chair s’élève vers le ciel étoilé.
Claire Mével : accordéon Joseph Pariaud : guitare, voix, bombo, compositions Nicolas Canavaggia : contrebasse Criollando transmet avec une énergie débordante la musique populaire du Nord de l’Argentine. Du sang chaud, une voix puissante, un accordéon rutilant, une contrebasse toute en finesse, des arrangements originaux, et des compositions de Joseph Pariaud font de Criollando un ensemble haut en couleurs et d’une personnalité musicale forte dans l’interprétation de ce répertoire. En construisant des ponts entre l’Ancien et le Nouveau Monde, Criollando enrichit cette musique d’un nouveau métissage, de quelques grains de folie, et d’une vitalité saisissante.
Paul Grant : santur, sitar, dulcimer Celtique Paul Grant est né en Amérique d’ascendance écossaise. Il est passé de la musique rock des années 60 aux musiques traditionnelles du monde : Inde, Cachemire, Afghanistan, Iran. Il a beaucoup voyagé et a étudié avec un certain nombre de maîtres musiciens dans les domaines du sitar, santur et tabla, depuis bientôt 50 ans. Il a également effectué des recherches sur la musique et la littérature celtiques anciennes d’Écosse et d’Irlande. Paul possède divers instruments : harpe celtique, santurs, et a restauré de nombreux sitars anciens et rares qu’il utilise en concert. Il a joué dans des salles du monde entier et est actuellement basé à Genève, où il est membre actif et enseignant aux Ateliers d’Ethnomusicologie. Le concert « Aryana à Erinn », création spéciale pour le festival, est un voyage musical exceptionnel de l’Inde à l’Irlande, explorant certains des liens qui unissent ces cultures et traditions antiques, avec : musique, chants, poèmes et histoires de certains des bardes de l’Inde, de l’Irlande et de l’Écosse.
Rachele Andrioli : chant , tambourins Rocco Nigro : accordéon « Originaire de la région de Lecce dans le Salento, le duo Rachele Andrioli e Rocco Nigro nous plonge dans une galaxie constellée de clair-obscur, de survivances traditionnelles ré-imaginées. Leur musique est épurée – voix, tambourin, accordéon – et joue sur les profondeurs de souffle, les envolées vibrantes et les ruptures sourdes. On y entend les Pouilles, les danses traditionnelles, mais aussi des émanations de fado ou de sons d’Europe de l’Est, de chansons hors d’âge et hors du temps, portées par un grain de voix magnétique et des mélodies qui caressent l’âme. Voire la déchirent. » Vanessa Fara Rachele Andrioli chante sur les scènes de la région de Lecce depuis l’âge de 15 ans où elle a remporté toutes les compétitions de chant de la région ! Depuis, elle s’est produite au sein de différentes formations (Officina Zoé, Canzionere Grecanico Salentino, ...). Profondément attachée aux traditions musicales de la région du Salento (au sud des Pouilles), elle est aussi influencée par les musiques portugaise, espagnole et de l’Amérique Latine. Rocco Nigro accompagne de nombreux musiciens de la scène musicale du Salento (Antonio Castrignano, ...), et travaille également sur des projets en solo : l’album « Guerra, fichi e balli » (2016), en hommage à son grand-père qui lui a appris à jouer l’accordéon, et l’album « Terra, Pane, Lavoro » publié en 2017.
Ivana and Anežka Hessová : danse kathak Elena Kubičková : esraj Tomáš Reindl : tabla, didjeridoo, voix, real time looping Le groupe Damaru s’inspire de la tradition du kathak, danse sacrée de l’Inde du Nord, mais le remodèle délicatement d’une manière créative. Les experts considèrent le kathak comme une des rares danses classiques indiennes permettant les artistes indiens de créer de nouvelles chorégraphies. Damaru combine le monde de la danse et de la musique dans une performance d’une heure. Les formes traditionnelles sont complétées par des parties improvisées, issues de l’expérience européenne du groupe. L’expression de Damaru est basée sur les anciens principes des ragas classiques du nord de l’Inde. La partie musicale de la performance s’enrichit à diverses occasions de plusieurs autres instruments et couleurs (y compris le didjeridoo et le chant harmonique) et de la technologie d’échantillonnage moderne. Les scènes de danse suggestives sont en outre modifiées par des projections de photographies et d’un documentaire vidéo sur les saris blancs et le corps des danseuses. Les photographies de Viliam Poltikovič, un excellent documentariste, et de Dani Schwalbe, un photographe allemand, présentent principalement des femmes indiennes. Le documentaire vidéo du voyage du groupe en Inde est intéressant non seulement en termes de scénographie ou d’aspect documentaire, mais il soutient et provoque également le sens de différentes scènes.
Spectacle tout public – Dès 3 ans Théâtre de marionnettes et d’objets Emmanuel Gaydon & Mathilde Chabot : jeu et marionnettes Mise en scène : Damien Clenet Coach manipulation : Brice Coupey Création lumières : Jean-Philippe Monteiro Collaboration artistique : Aymeri Suarez-Pazos Recette pour un délicieux spectacle de marionnettes à savourer en famille. Dans un grand castelet mouvant, prenez un petit pirate facétieux. Plongez-le dans les bras d’une Belle. Incorporez aussitôt un méchant jaloux, perfide et mesquin (gare aux grumeaux). Portez le tout à ébullition. Touillez ferme puis laisser reposer (mais pas trop) jusqu’à ce que... Tout explose !!!
Maria Mazzotta : chant, tamburello Shadi Fathi : setar, shourangiz, daf Ce duo est un dialogue poétique et musical entre deux femmes artistes, venant de deux cultures anciennes. Maria Mazzotta, bercée dès son enfance dans la musique traditionnelle salentino, elle est l’une des plus belles voix du Salento, la partie orientale du sud de l’Italie. Shadi Fathi, de famille kurde d’Iran, elle est soliste virtuose de musique classique persane. Maria et Shadi interprètent les magnifiques mélopées qui composent leurs répertoires et font oublier les frontières : de l’Iran, le Tadjikistan et le Kurdistan, à l’Albanie et l’Italie. Un tapis coloré par des chants d’amour, de transe et de femmes se tisse en persan, en dari (le persan d’Afghanistan), en griko (minorité linguistique dans les Pouilles et la Calabre), en arbëresh (l’albanais d’Italie) et en italiano.
Aurora et Pat La Gadji : création, danse Le spectacle « Sous les étoiles... » a été créé comme une évidence, par deux danseuses passionnées de danses tsiganes de différents pays, passionnées par ce que l’âme gitane leurs inspire. Ente la notion de liberté, de voyage, de curiosité, de rencontre... Toutes ces notions romantiques ou réelles, dramatiques ou fantastiques sont abordées, autant en douceur qu’en énergie flamboyante, par la poésie et par la danse. 40 minutes d’envolée sous les étoiles...
Stéphanie Quastana : chant Samy Dib : guitare Jonathan Delachaux : clarinette, saxophone Alexandre Saintives : guitare Nicolas Penz : contrebasse Le Sirop D’la Rue, c’est la fougue et la liberté nous faisant frissonner sur les mots de Brel, Nitta Jo, Gainsbourg, Damia (et d’autres) en leur insufflant l’énergie du jazz manouche et de la musique tsigane. Les musiciens revisitent de grands textes qui ne semblent pas vouloir vieillir et les inscrivent dans notre temps en modernisant arrangements et intentions. L’interprétation exceptionnelle de Stéphanie nous donne le sentiment que toutes ces chansons ont été écrites par elle-même. Aurions-nous oublié que les plus grands chanteurs étaient avant tout de grands interprètes et que ce métier est le plus beau que la chanson fasse vivre ? Non bien sûr ! Alors venez retrouver en « live » ce quintette qui réinvente et se réinvente sans cesse !
Spectacle pour enfants – Dès 3 ans Marionnettes à gaine – Durée 40 min Costanza Solari : jeu, marionnettes Ça y est ! Roger est devenu le plus grand de tous les détectives. Il est prêt à chercher les indices, mener l’enquête et aider les personnes qui viendraient le trouver. Mais... Mais quand se présente une petite vieille dame et qu’elle lui raconte son histoire, il ne peut en croire ses oreilles ! Que va-t-il se passer ? Brrr... Venez et vous verrez ! Et maintenant, à vous !
Musiques sans frontières, de l’Italie à l’Iran et autres contrées
Musique et marionnettes Kathputli du Rajasthan
Anouar Kaddour Cherif : mandole, chant Youcef Kasmi : banjo Ali Boushaki : derbouka Marc Crofts : violon Djaza est un trio composé de musiciens et chanteur qui se réunissent autour d’un répertoire de musique traditionnelle et populaire d’Algérie, le Chaâbi. Issu de la musique Arabo‐andalouse, le style «Chaâbi» («populaire», en arabe) est né au début du XXè siècle à Alger, au cœur de la Casbah. Le texte est au coeur de cette musique où la poésie ancienne côtoie des textes sur la vie quotidienne, l’amour, l’exil, la nostalgie. Ce trio est né de la rencontre entre deux amis, Anouar (mandole, chant) et Youcef (banjo) avec Ali (derbouka). Ils pratiquent un style Chaâbi à la fois dans la tradition et ouvert à d’autres styles musicaux.
Sankoum Cissokho : kora et chant Ibou Ndiaye : calebasse et djembé Ibra Mbaye : basse Sankoum Cissokho est né à Dakar, Sénégal, dans une famille de griots. Petit-fils de Sounjoulou Cissokho, il a appris la kora avec son père, Bacary Cissokho, et la pratique en famille depuis son enfance. Sa grande maîtrise de l’instrument ainsi que sa créativité lui permettent de jouer des morceaux traditionnels aussi bien que du reggae ou de la salsa. Son jeu reflète une grande sensibilité ainsi que beaucoup d’esprit et de profondeur. La kora traditionnelle appartient à la famille des harpes africaines. D’origine mandingue, on en trouve les premières traces dès la fin du XVe siècle en Afrique sahélienne. Le trio réunit trois griots Sénégalais, pour nous offrir le pouvoir d’enchantement de la kora, tout à la fois traditionnelle et moderne.
Spectacle tout public – Dès 4 ans Michel et Tina Perret-Gentil : jeu, marionnettes Le conte se termine toujours bien. Le bien l’emporte toujours sur le mal. La lutte entre ces deux polarités est le drame intérieur que vit chaque être humain. L’enfant le vit inconsciemment, et même s’il s’identifie toujours avec le héros, il sait aussi inconsciemment qu’il porte l’ogre ou le dragon en lui. On comprend alors le réconfort et la joie qu’il éprouve en sentant qu’au fond de lui se trouve une arme dorée qui peut tenir en échec les forces du mal.
Hindol Deb : sitar Prabhu Edouard : tabla Né dans une famille de musiciens folkloriques connus en Inde, Hindol avait tout juste 5 ans lorsque son père, Sri Panchanan Sardar, lui a enseigné les bases du sitar. Depuis lors, la maîtrise des techniques de l’instrument et des nuances de la tradition a été un long parcours de pratiques rigoureuses. Il a également suivi une formation dispensée par d’autres enseignants imminents, tels que Pandit Santosh Bannerji et Pandit Deepak Chowdhury, disciple principal du maestro Ravi Shankar. Comme l’a écrit l’un des critiques musicaux indiens dans son article: « La performance de Hindol est marquée par une combinaison de finesse technique et un sens profond de la maturité ». Hindol est accompagné au tabla par Prabhu Edouard, percussioniste originaire d’Inde du Sud et basé à Paris. Il a suivi principalement l’enseignement du maître de tabla Pandit Shankar Ghosh.
L’exposition retrace les 45 ans de spectacles nomades de la compagnie et leur univers insolite. Un art qui fait feu de tout bois, qui témoigne de la philosophie de vie de Tina et Michel Perret-Gentil: croire à l’aventure de la rencontre et à la poésie du monde. Les marionnettes elles-mêmes, depuis les « Kathputli », marionnettes indiennes traditionnelles à fils, jusqu’aux objets du quotidien revisités, en passant par les jeux de voiles et la musique – un personnage à part entière ; des textes, ainsi que des photos et des affiches nous inviteront une fois de plus au voyage. La manifestation sera ponctuée de spectacles, parades et concerts des Pannalal’s et de troupes et groupes amis. Jeudi 30 mai à 17h Vernissage de l’exposition Concert de musique Indienne :  Paul Grant & S. Lacroix Spectacle de danse : Gauri Kulkarni Vendredi 31 mai à 17h30 Musique Gréco-Turque : Trio Rebeteke Samedi 1er juin  et dimanche 2 juin à 16h Theater Huber : « Angelito Blues »
Exposition Pannalal’s Puppets Théâtre de marionnettes« 45 ans de voyage... Les marionnettes racontent »Sous la yourteParc Bernasconi – Grand-LancyDu 29 mai au 2 juin 2019 – 16h/21hEntrée libre
Exposition Pannalal’s Puppets Théâtre de marionnettes« 45 ans de voyage... Les marionnettes racontent » Sous la yourte – Parc Bernasconi – Grand-LancyDu 29 mai au 2 juin 2019 – 16h/21h – Entrée libre